Aaaaah le 50 mm…
S’il rend le portrait un peu plus classe que la moyenne facilement accessible à tous, il devient un jouet terriblement exigeant si l’on fait un peu dans la précision. Personnellement j’avoue avoir une petite faiblesse pour ces gros plans détaillés mais… pas à la manière macro. Non, plutôt jouer avec cette stabilité qu’exige l’engin lorsque la lumière n’est plus fournie de manière généreuse.
Là, on se challenge un peu lui & moi. Lui il dit qu’il va me montrer des choses d’une précision que l’écran LCD embarqué de l’appareil ne peut pas encore me révéler. En contrepartie, il prendra mon âme (comme à chaque fois ^^) et m’imposera une profondeur de mise au point ridiculement réduite (forcement, à 2.8). A moi de ne pas me tromper dans ce que je veux mettre en valeur sur cette mince lamelle de netteté dans l’image. C’est tout bête, mais moi ça m’éclate.
Un peu comme ces illusions d’action sur une scène parfaitement statique. Ze What ? Oui, aujourd’hui j’ai cassé mon trépied photo et comme la scène était en place, je me suis dit que malgré un réveil foireux je pouvais assumer la stabilité syndicale imparfaite pour au moins voir ce que ça donnait en attendant remplacement du défunt trépied. L’image est donc bougée. Un poil, vraiment pas beaucoup. Juste assez pour voiler l’extérieur du cliché en gardant l’intérieur parfaitement net sans que ce soit un effet Photorollmops.
Je m’en vais donc refaire toute une série d’images dans ce style pour les jours qui suivent en m’amusant de mes propres défauts pour vous offrir un peu d’autrement…