Meta Object II – Plus loin…

Avec le temps on se lasse un peu des domaines qui semblent maitrisés. Ainsi se calma la production passé 2004, temps utile à se pencher sur d’autres domaines à apprendre ou maitriser. 2007 voit apparaitre à nouveau des créations autour des Méta Objets, tant pour vérifier que les méthodes n’ont pas été oubliées que pour relever de nouveaux challenge.

The man who wasn’t there

Produites au compte-gouttes, ces rares images révèlent des côtés plus perfectionnés malgré leur apparente simplicité. Tantôt on épure à l’extrême, puis à d’autre moments c’est à nouveau la foire aux calques avec des assemblages particulièrement tordus aptes à faire plier même les machines généreusement pourvues en RAM.

Le Rat

Il ne faut pas oublier que s’il est beau sur écran, un Méta Objet n’est rien tant qu’il n’est pas passé dans le monde réel. Et dans cette vraie vie, seul 2 solutions semblent idéales : les tirages traceur permettant des sorties de plusieurs mètres, seuls aptes à rendre hommage aux détails des créations, et la vidéo-projection. C’est d’ailleurs cette dernière qui est expérimentée sur différents terrains avec notamment quelques sets de Dessin Live. Je m’explique.

Le Dessin Live consiste à, accompagnant le set audio d’un DJ et les projections d’un VJ, tracer en temps réel un visuel qui, informe, va passer de l’ébauche à l’esquisse, puis à la scène en elle même avant de se finaliser. Un exercice passionnant qui a su (un peu trop parfois) scotcher les foules qui n’avaient d’yeux que pour ces « métaux liquide » en train de se tordre & déformer en live au fil de la musique ! Un exercice épuisant aussi, extrêmement gourmand en concentration pour pouvoir tantôt s’isoler et mettre en perspective les tracés en cours, tantôt être réceptif au maximum pour puiser dans les sons des inspirations cohérentes. Je garde un excellent souvenir des sessions avec VJ Mina en particulier.

« Cowboys & Ducks »

Demain ?

Demain les Méta Objets seront toujours là et je reviendrais à ces tracés hors normes qui demandent qu’en une unique session on mène jusqu’au bout l’image, faute de ne plus trop savoir comment continuer le visuel s’il est reporté au lendemain. Construire ces illustrations est une véritable gourmandise ; pas de garde-fou, pas de limite, et une immersion totale dans le pixel. J’adôre !

Meta Objets – volumes I & II – collection d’environ 80 visuels du 30×20 cm au 210×135 cm.

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