Il est clair que les optiques de ces planchettes à tout faire que sont nos smartphones ont bien progressé. Je me souviens de mes premiers tests d’appareils compacts à l’orée des années 2000… pénible définition en 320×240, sensibilité à la ramasse… mais le marché était en train de naitre.
Puis sont arrivés les premiers capteurs d’appareils photo plus sérieux, pas foncièrement en position de taquiner de l’argentique mais avec des résolutions potables pour du travail courant, de la sortie 10×15. Si on y regarde bien en fait, ça ne fait qu’une dizaine d’années que la bonne vieille pellicule s’est fait enterrer et qu’on nous offre des outils perfectionnés pour commencer à sortir des images sans trop se soucier des restrictions matérielles.
Là où je reste impressionnable, c’est sur ces capteurs photo de téléphones mobiles. Les capacité de ces CMOS ont évolué d’une manière vertigineuse et même si aujourd’hui ils restent les pires moyens de convertir la lumière en informations numériques (manque de sensibilité flagrant pour un bout de device plat ne dépassant guère les quelques centimètres derrière une optique fixe) les constructeurs ont fini par nous proposer des résultats satisfaisant en boostant leur résolution, améliorant les calculs de rendu et autres astuces logicielles pour simuler l’optique.
C’est donc sans honte que je fais parfois des photos au smartphone, pas pour du gros boulot certes, mais pour le pratique ou la situation improvisée. De surcroit, j’adore les modes panoramiques qu’ont greffé les différents fabricants. Ici un cliché sortis d’un Galaxy Note 4, résolution original de 7952×1536 pixels tout de même ! Un peu sombre, il n’y a guère eût de formule magique pour éclaircir l’image sans brûler les tons clairs des nuages du fond. Mais un jour encore, la technologie s’affranchira de cette limite et je m’émerveillerais encore…
Chartreuse, Grenoble & Belledonne depuis La Tour Sans Venin.