Il existe une liste, non exhaustive, de paramètres qui permettent facilement de pouvoir générer une journée de parfait bonheur dans cet hexagone appelé France. J’ai aujourd’hui décidé de partager mes secrets avec vous, car dans l’espace de seulement 24 heures j’en ai beaucoup trop profité pour garder ceci pour moi seul.
Optimiser les conditions :
- Choisir de préférence un jour férié particulièrement inutile ou dédié aux réunions familiales, cela facilité le second critère.
- s’équiper d’un véhicule de préférence diesel ou hérissant particulièrement les prétendus écologistes. Partir avec une idée de destination à la con.
- mélanger avec mauvais goût un panier de picnic réunissant hauts crus et bouffe industrielle, le tout sans la moindre goutte d’alcool (hey, on conduit, nan mais).
- plus compliqué : trouver un endroit où se poser qui permet, à 360°, de n’avoir aucun pylône électrique en vue.
- si l’endroit en question est déclaré « zone protégée » ou « réserve naturelle » en profiter pour pisser un coup.
- oublier montre, horaires et toute chose dédiée au temps.
- regarder, hilare, vos réseaux internet et les pathétiques non exploits d’activités chômées de vos confrères.
- reprendre une tranche de [glisser ici un bon truc que vous aurez amené à manger] et vous laisser tomber sur le dos ; regarder le ciel…
- faire des photos, l’amour,
un 2048, un peu de marche explorative, re-pisser, … bref : tout ce qui vous passe par la tête du moment que ça n’est relié à rien de précis ou fonctionnel. - faire durer…
Logiquement vous devriez, au bout d’un moment pas vraiment long, ressentir cette détente bénéfique qu’aucun kinésithérapeute n’est capable de vous donner malgré la facturation relativement conséquente. Les symptômes résultants de cette fenêtre de bonheur s’accompagnent généralement d’un sentiment de liberté inhabituel dont vous devriez profiter (il ne durera pas logiquement).
Renouvelez le traitement le plus fréquemment possible.
Lautaret, France, 2014.
