Internet, comme la plupart des outils de l’homme, ne devient réellement intéressant que lorsqu’on lui trouve une application originale, un peu moins plan plan que tout ce brouhaha commercial qui se fait passer pour #Cool. C’est de cette philosophie que viennent les #Fragments .
Il y a longtemps, dans une loint… bref a une demi décennie, après un coup de Skype, une très bonne amie me convainc de passer à ce réseau : Twitter. Assez écœuré du social des réseaux, j’y découvre une formule qui me convient et fini par adopter le piaf qui crie. J’ai depuis pour habitude d’y partager infos, médias et aussi quelques infos sur mes activités graphiques. Les images y tiennent évidemment une grande place, avec depuis l’origine l’instauration du hashtag #PICODAY pour partager spontanément une image remarquée, ce qui représente tout de même plus de 2.000 visuels sur 5 ans.
J’ignore si je ne fais pas assez mon auto-promo ou si je m’exprime médiocrement sur ce que je fais, tout est que comme tout créatif j’ai l’usine à image qui ne s’arrête jamais. Les stocks de visuels non sélectionnés s’accumulent et il y a pourtant des parties, des détails qui titillent l’imaginaire dans ces instants destinés à l’oubli. Voila ce que sont les #Fragments dans leur intérieur : des détails d’images, souvent extraits de leur contexte, qui ouvrent les portes de l’imagination des spectateurs.
Des expos de polaroids ont déjà du être tentées et le format ne m’intéresse pas. J’ai donc regardé tous mes outils courants pour partager de l’info. Et évidemment : Twitter. Depuis 2 semaines le hashtag #Fragments est donc lancé et s’impose 3 règles : poster dans un format rigoureusement identique tout les images (un carré avec 2 bandes à la cinémascope), au minimum 1 image postée par jour, le faire sur 365 jours. C’est ainsi une expo numérique improvisée qui va se monter en temps réel dans le fil de vos tweets à partir de matière très hétéroclite. Ne me demandez pas comment j’enchaine les images ; je ne le sais pas moi même. C’est le facteur Humain+, ce que ne saura jamais faire un random* sous PHP. 😉
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