Bein voilà ! On y est ! Quinzième année écoulée et on entame la nouvelle. Il s’en est passé des choses tout ce temps, et j’ai toujours l’impression d’être un Jeune Premier…
Je n’en menais pas large en 1998 quand, après quelques années d’expérimentations sur Mygale.org et Geocities je décidais de m’offrir enfin mon propre nom de domaine. Les codes HTML de l’époque suffisaient à m’effrayer, un peu trop habitué aux géniales interfaces des serveurs cités précédemment qui rendaient la création d’un espace web facile. Mais il fallait s’y mettre, tripatouiller un peu dans le moteur pour comprendre et faire partie de ces pionniers de la révolution Internet.
1999 – Noir c’est noir…
L’interface du site aussi d’ailleurs. Un peu osé pour qui lance son activité professionnelle à destination des PME/PMI du coin. Le HTML est devenu une nouvelle langue courante et comme j’aime à soulever des problèmes pour mieux en trouver les solutions, je décide de m’engager dans la quête de l’affichage stabilisé du site, toutes résolutions et tous navigateurs confondus. Une recherche qui aboutira à la BONE technology, une invention maison permettant d’offrir cet affichage enfin stabilisé. L’astuce n’est pas vraiment complexe et sera repompée plus tard par quasiment tout le monde : imbriquer sur une page web des tableaux les uns dans les autres pour avoir une présentation constante des éléments médias à présenter. Le défaut d’être génial parfois c’est qu’on peut quand même rester totalement incompétent sur la vente de ses trouvailles ;).
2001 – La mode des sites « carte de visite »
C’est la fameuse Bulle Internet, qui ne tardera pas à faire plop d’ailleurs. Tout le monde en profite, abusant souvent de l’ignorance des clients qui eux ne souhaitent pas perdre de temps dans du développement sur ces technologies pas vraiment stables. Pour ma part, j’en suis à essayer d’oublier le côté programmation pour offrir aux sites des interfaces plus visuelles et du contenu qui claque. C’est le moment des codes JavaScript dans tous les sens, des GIFs animés kikinous… et des premières grosses vagues de spam.
2003 – Bien étrange écureuil…
J’ai une activité qui tourne à plein régime et le Kyesos.com s’efface derrière un tout nouveau site, emblème de l’entreprise fraichement créée : LunoCorp.com. J’ai 2 personnes qui m’épaulent et s’occupent avec dévotion de ce pour lequel je n’ai aucun talent : le commercial et la paperasse. Et ça fonctionne. Bien même. Mais notre inexpérience dans la gestion d’entreprise et quelques conflits internes qui deviennent rapidement pesant auront raison de la société quelques années plus tard.
Restera de cette entreprise un projet énorme, fabuleux pour l’époque : GrenobleCentre.com. Une aventure excitante et un concept génial ! L’ancêtre de ces réseaux plus ou moins sociaux complété d’une vitrine commerciale bien plus active que ce que proposent les Chambres de Commerces à ce moment là. Ce sera l’occasion de monter une nouvelle façon de créer et administrer le contenu, devenu énorme, de sites Web, avec l’aide précieuse de Pat’ et ce génial SPIP ; un WordPress avant l’heure comme vous pouvez le voir sur cette archive. Ca fait tout bizarre aujourd’hui de se dire qu’on a fait partie des précurseurs ^^.
2007 – Retour aux sources
Fortement déçu que l’entreprise n’ait pas fonctionné alors qu’elle était viable, je décide de revenir sur ces choses que je peux gérer seul, désormais plutôt inquiété par tout ce qui se rapproche à du travail en équipe : fabriquer des images. Du contenu. Des médias. Le Kyesos.com revient donc sur le devant de la scène mais avec une différence de taille : la vente directe d’images. Le Shop est créé, une super base de données graphique avec son panier virtuel et la possibilité d’obtenir instantanément ses visuels en HD.
Aujourd’hui…
Le Shop fonctionne toujours. Il offre désormais plus de 600 images exclusives d’une originalité autrement plus intéressante que ce que proposent les usuelles grosses banques d’images. Des tirages sont venus compléter les créations les plus artistiques. Proposés dans des formats modestes au début (A3), ce sont désormais des œuvres exclusives en grand format qui peuvent dépasser le mètre qui sont rendues disponibles à la vente.
L’espace principal du Kyesos.com s’est offert une refonte complète cet été 2013 comme vous pouvez le constater. Moins tentaculaire, plus sobre, il propose tout ce qu’il faut pour explorer arts et services tout en me permettant de m’exprimer avec mon audience. Car on y revient toujours : sans public, l’artiste n’est pas grand chose…
Merci à vous donc qui, de tous horizons, êtes venus plus ou moins régulièrement vous échouer sur ces pages à partager. J’ai poussé le social un peu plus loin avec ces réseaux dédiés comme Facebook (que je n’aime vraiment pas, mais qui est un peu obligatoire à utiliser aujourd’hui) et Twitter (que j’adore tant pour son principe que la façon de se créer son réseau de relations). Je pense être resté moi-même, avec le plaisir de partager de bonnes infos dans de multiples domaines passionnants, proposer mes créations et comme toujours : mes humeurs. Bonnes ou mauvaise. Car sans l’humain, il ne resterait que des outils inertes et sans saveur.